Comme vous avez pu le découvrir en visitant ce site ou en venant à une de mes expositions, ces sculptures sont, pour la plupart, constituées de plusieurs pièces de bois assemblées entre elles par collages et goujonnages. Les bois en question ont été trouvés de ci de là, au fil de mes pérégrinations. Ils ont néanmoins tous en commun d’être restés dehors un certain temps, à même le sol, avant que je ne les découvre.
Ce séjour sur l’humus, sous la pluie ou le soleil, a altéré certaines parties de ces éléments de bois. J’ai donc, à de très rares exceptions près, éliminé toutes les parties fragilisées ou endommagées. J’ai également pris la précaution de leur faire subir un traitement de fond contre les insectes xylophages et les moisissures.
Comme toute sculpture en bois, il est préférable de les placer à l’intérieur, où, avec un minimum de précautions, elles ne présentent aucun risque de dégradation.
Eviter cependant de les placer derrière une vitre en plein soleil en été ou sur un radiateur en hiver et un petit dépoussiérage avec une brosse douce ou même avec une petite bombe d’air comprimé de temps en temps leur fera le plus grand bien.
En revanche, certaines d’entre elles peuvent, être exposées en extérieur.
Quelques précautions s’imposent alors, car le bois étant un matériau vivant, il risque de se dégrader rapidement. En effet, quatre facteurs de dégradation vont essayer de se combiner : l’eau, le soleil, les insectes xylophages et les champignons.
L’eau va faire gonfler le bois et l’humidité va permettre aux champignons de s’installer.
Le soleil va, lui, au contraire, le dessécher et créer des fissures dans lesquelles les insectes xylophages vont aller pondre leurs œufs. Il va aussi agir sur les assemblages; les fragments de bois ne réagissant pas tous de la même façon.
Pour pallier aux désagréments induits par les conditions climatiques (pluie, soleil), vous pouvez simplement installez votre oiseau à l’ombre ou sous un abri. Pour lutter contre les micro-organismes (insectes et champignons), une intervention régulière sera cette fois nécessaire. La plus simple et la plus efficace est de traiter la sculpture une fois par an, au printemps ou à l’automne, avec du Xylophène®. Ce produit, sous forme liquide, se passe tout simplement au pinceau, en insistant bien dans les creux et les fentes. Pour les plus courageux, vous pouvez même les traiter au printemps et à l’automne.
Ce traitement annuel éliminera tous les risques de pourriture (champignons) du bois et préviendra toutes les attaques d’insectes xylophages.
Attention néanmoins ! Un bois se dégradera plus rapidement en extérieur qu’un bois placé à l’intérieur (imaginez un meuble au milieu d’un jardin !), mais si le traitement au Xylophène® est effectué régulièrement les dégradations seront très fortement ralenties. Au fil du temps, le bois changera de couleur, des fissures apparaîtront certainement, des parties s’abîmeront plus rapidement que d’autres, mais l’oiseau sera toujours là.
Si vous souhaitez voir comment mes sculptures se comportent en extérieur, je vous invite à aller voir le cormoran 0-38. Il a en effet pris ses quartiers dans le Jardin Potager Associatif de la rue des Oiseaux dans le 3ème arrondissement de Paris depuis 2006 et se porte à merveille…